Fais pas ci, Fais pas ça !

Les croyances, c'est un peu comme la vaisselle vintage de mémé : on se la refile de génération en génération, persuadés qu'on y mange mieux… alors qu'en vrai, c'est juste qu'on n'a pas osé la mettre au lave-vaisselle depuis 1973.

Mais alors... m'aurait-on menti ???

Eh bien… oui. Et non. Parce que bon, certaines croyances tiennent la route : le feu, ça brûle (testé et validé), et consommer un Wisky "on the rock" avant de conduire n'a jamais amélioré les réflexes ni le sens de l'orientation. (sauf si vous vouliez souffler des ballons imaginaires avec les schtroumpfs, ou chercher l'entrée du quai 9 3/4)

Mais pour d'autres… genre passer sous une échelle, croiser un chat noir ou consacrer un après-midi entier à traquer un trèfle à quatre feuilles dans son jardin ? Disons que la seule chose que ça influence, c'est votre humeur et vous inciter à maudire le monde à la moindre contrariété. (Spoiler Alerte : ce n'est pas la faute du chat.)

Mais quand ça touche à notre bien-être, là… c'est une autre paire de manches. Est-ce une croyance ? Un vieux schéma familial ? Ou carrément un mythe tout droit sorti d'un épisode de Mythbusters : édition "thérapie familiale" ?

C'est là que réside le gros du dilemme : cette peur paralysante de faire des choix, de sortir des sentiers battus, de se lancer dans une nouvelle aventure… relationnelle, professionnelle, ou spirituelle (oui, même pour ce stage de poterie à Longcochon dans le Jura). Et pourtant, on en rêve tous, de ce sentiment de liberté et de bonheur.

Prenons un exemple : Marcel. Toute sa vie, Marcel a bossé avec ses mains. Pas une ligne écrite, sauf peut-être pour remplir les cases d'un formulaire de sécu. Et pourtant, Marcel adore l'histoire de la civilisation des Mayas (ne jugez pas, chacun son délire). Il a des trucs à dire, il veut écrire un livre.

Mais que se passe-t-il dans sa tête ?

Boom : arrive le gang des croyances limitantes.

Le Schéma familial : chez les Marcel, on est ouvriers de père en fils. Écrire ? Ça, c'est pour "les intellos" ou les gens qui boivent du café dans des mugs avec des citations de Voltaire.

La Croyance : on lui a toujours dit qu'il n'était pas "fait pour l'école". Le genre de phrase assassine balancée entre deux copies de dictée : « T'écris comme un pied, fais de la mécanique, c'est mieux. »

Le Mythe : devenir écrivain, c'est être condamné à errer en pyjama, le regard vide, affamé, dans un appart mal chauffé… jusqu'au jour (très hypothétique) où, miracle, on devient le nouveau J.K. Rowling. Et encore faut-il aimer les sorciers.

En réalité, tout ça, ce ne sont que des histoires qu'on se raconte — ou qu'on nous a racontées — pour ne pas sortir du confort du connu. Des freins déguisés en vérités.

Et si on commençait à écrire notre propre légende ? Pas celle de notre lignée, ni celle des contes pour faire peur, mais la nôtre, à nous. Même si elle commence par une faute d'orthographe et un café tiède.

Sans négliger que pour que "l'impossible" devienne "possible" et pour obtenir ce dont vous rêvez le plus au monde, il vous faudra apprendre à détourner "l'impossible" pour le rendre "possible".

"Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait."   Marcel Pagnol

Vous avez, vous aussi, traversé une expérience similaire ? Ou peut-être êtes-vous en plein dedans ?
N'hésitez pas à m'écrire ou à laisser un commentaire pour partager votre histoire. Votre témoignage pourrait toucher, éclairer et inspirer d'autres personnes qui en ont besoin. 🌿