A la folie, Passionement, Plus du tout !

Ah, le bon vieux dilemme de l'amour-haine, un peu comme essayer de choisir entre une pizza et une salade – on sait ce qui est mieux, mais on ne peut pas s'empêcher de plonger dans la garniture grasse.

On a tous ce pote ou cette copine, cette âme tourmentée qu'on voit se débattre dans une relation aussi toxique que du soda périmé. Peut-être même que c'est toi qui te reconnais en lisant ces lignes… Surprise !

Ah, moi aussi, j'ai eu ma dose de "Bad romance", il y a un bail ! Écouter les paroles de Lady Gaga et se rendre vite compte que c'est plus toxique qu'un bout de fromage à la salmonellose. Franchement, je ne pense pas que tu sois assez timbré pour te déguiser en chair à saucisse et mener cette vie-là ! (Et au fait, la traduction est dans le lien que j'ai glissé dans le titre, c'est mon petit cadeau pour toi !)

Avec le recul, je suis ravie d'avoir évité de prolonger ce chemin semé d'embûches et de disputes interminables. Franchement, quel gâchis ! Et vous savez quel impact ça a sur votre bien-être ? C'est un peu comme si tu te retrouves accro à un bonbon en étant diabétique: au début c'est génial, puis tu réalises que tu as juste envie de pleurer en te tenant le ventre et que ton corps se barre à l'opposé de ton cerveau.

Allez, dis-moi que quand tu es coincé dans ce schéma infernal, ça ne ressemble pas à une addiction ? L'adrénaline monte comme si tu faisais du saut à l'élastique sans corde – palpitations garanties ! Puis soudain BAM ! Tout s'arrête et la chute est vertigineuse. On ressent vite un manque criant : vide, perdu, avec des sueurs froides et l'envie pressante de tout vomir… mais oh là là, il nous faut notre dose !

Alors oui, ce serait trop simple d'en avoir toujours sous la main. Non non non ! Ce n'est pas si facile de trouver cette petite pilule d'amour chez n'importe qui. Alors on retourne vers notre dealer d'amour qui ne nous vendra sa marchandise que lorsqu'il aura décidé qu'il est temps – parce qu'après tout, c'est lui qui tient le sachet magique et il le sait très bien !

Un jour, notre cher dealer va dénicher une nouvelle proie. Elle paiera aussi cher que toi, mais elle n'est pas encore aussi cabossée ! Elle n'a pas encore eu le temps de plonger dans son mal-être et sa dépendance. Toi, en revanche, tu commences à te poser un peu trop de questions sur l'origine de ses produits. Tu aimerais des garanties qu'il te fournira chaque jour sans faute, et tu insistes un peu trop sur le fait que tu souhaiterais qu'il deal sous le même toit que toi. Parfois, tu as même l'audace de lui faire quelques suggestions sur la recette, histoire d'améliorer les effets secondaires un peu trop "pimentés".

Mais dis-moi, pourquoi tu ne lui balances pas un bon vieux "prends ta merde et va t'amuser ailleurs" ? Et surtout, pourquoi tu retombes dans ses bras à chaque fois qu'il te fait miroiter un monde rempli de bisounours et de licornes ? Tu n'as pas encore fait une vraie cure de désintox, là ? Un petit break assez long pour que ton cerveau réalise qu'il a décidé de balancer cette relation à la poubelle et qu'il puisse envoyer quelques pansements à ton cœur meurtri.

Et puis, le fait d'être mal entourée ou complètement isolée, ça n'aide pas non plus ! La vérité peut faire mal, je comprends. Peut-être que tu as peur d'un nouvel échec ? Ce n'est pas la première fois que tu te retrouves dans cette galère, et ce serait vraiment dommage de donner raison à tes détracteurs – surtout à cet ex toxique qui se ferait un plaisir de dire que c'était bien toi le problème !

Peut-être que c'est juste un schéma familial dont tu es devenue la spécialiste en mode "je reproduis mes erreurs comme un pro". Je pourrais te citer plein d'autres raisons pour lesquelles tu n'arrives pas à franchir le cap vers la sérénité et la réconciliation avec toi-même. Parce qu'en vérité, te voilà coincé dans un tourbillon de tracas si captivantes que tu en as oublié tes propres besoins ! C'est un peu comme si tu étais à la tête d'un royaume où tu t'occupe d'amuser ta cour alors que la peste et le choléra sont à la porte des villageaois, et ça t'arrange bien pour l'instant, n'est-ce pas ?

 Mais une chose est sûre : ce n'est pas ça l'amour ! Ce que tu vis actuellement, c'est passionnel... mais ça n'a rien à voir avec l'amour véritable. L'amour vrai demande des compromis sans te faire renier qui tu es ; il préserve tes valeurs et tes croyances. On y partage des moments complices qui ne finissent pas en drame !

Je te souhaite à mon tour de (re)vivre le réel amour, tu verras c'est aussi sucré et doux qu'un fruit frais que tu viens cueillir chaque jour sur ton arbre du bonheur. 

"Qu'est-ce que la dépendance, en réalité ? C'est un signe, un signal, un symptôme de détresse. C'est un langage qui nous parle d'une détresse qui doit être comprise." Alice Miller, psychologue et philosophe suisse